Les travaux du début du XIX è s. sacrifièrent la façade sur cour du châtelet, qui perdit l’une des trois lucarnes à front et l'escalier à vis polygonale hors-œuvre qui desservait les étages. La circulation désormais intégrée, est assurée par deux escaliers rampe sur rampe ; le mur noyau empêche la communication des locaux administratifs et carcéraux à tous les niveaux (I. Chave, 2000). 

Mon problème a été de restituer le pavillon sans pouvoir prendre une seule mesure sur le terrain, en raison du secret imposé par l'administration pénitentiaire. J'ai donc travaillé à partir de photos, de visées, de la fig 2 (J.F. Lagneau) pour vérifier les hauteurs et surtout à partir des vues anciennes (fig 12 et 14). Je n'ai pas souhaité passer trop de temps sur ce bâtiment assez bien conservée que tout le monde peut contempler sur place. Je n'ai pas restitué les mâchicoulis (gros consommateurs de mémoire vive).
A remarquer les erreurs des fig 6 et 11 qui orientent mal les facettes de la tourelle escalier, de la fig 2 qui oublie purement et simplement l'escalier.