A gauche, le plan de L. Hedin. A droite, son calque partiel, avec incrustation Le chantier vu vers l'entrée de la mairie :
|
Avant propos
Lors de la rédaction du rapport de sondage de 1990, j'avais basé mes interprétations et déductions sur les dessins partiellement erronés de L. Hedin. La documentation médiévale n'avait pas encore été dépouillée par I. Chave. Je n'avais pas eu le temps ni les moyens de reprendre tous les plans anciens. Introduction
Circonstances de l'intervention
Début avril 1990, l'entreprise Lefèvre a creusé un sondage pour analyser l'affaissement de l'angle nord-est de la mairie, à la jonction du square de la Sicottière, de la Place Foch et des bureaux de l'État Civil.
L'excavation creusée par l'entreprise encadre l'angle nord-est de la mairie sur 2 m de large et une profondeur maximale proche de 4 m par endroits. Elle longe le mur côté place sur 6 m et côté square sur 3 m.
Les fouilles ont consisté à nettoyer les murs mis au jour sans surveillance ; à approfondir le sondage, en cherchant les sols de circulation ; à dessiner et photographier les structures et les coupes de terrain. Description et interprétation
des vestiges mis au jour
Avant même le premier coup de truelle, le sondage laissait voir 2 murs massifs dont le godet de la pelleteuse n'avait pu avoir raison :
le plus imposant, désigné Mu 2, large de 1,70 m, est assurément le rempart principal nord-est du château. Il est conservé sur une hauteur de 2,70 m. Sa face extérieure marque un net évasement (talus) de 40 cm pour sa hauteur actuelle. L'élévation manquante, de l'ordre de 11 m devait être plus verticale. |
Coupe ouest, vue vers la mairie.
De gauche à droite :
-MU 4 sous la haute cour ;
-le rempart principal (en forme de bulbe vers la haute cour, talutage à droite côté lice) ;
- la lice ;
- le rempart extérieur ou braie ;
- sous le square, le fossé dont je suis loin d'avoir trouvé le fond.