Comparaison des deux plans
: la haute cour était plus large que ce qu'a dessiné L. Hedin.
Le palais des ducs, au centre
de cette cour, n'a probablement jamais existé,
il manque un des ponts à
gauche...
vue 17 - essai pour
obtenir le même cadrage que L. Hedin. Son donjon est probablement
trop massif et le palais
des ducs, à droite, est probablement imaginaire.
Pour ma part, je n'ai pas
restitué les mâchicoulis du châtelet de gauche.
(Difficile aussi de régler
l'ordinateur avec les mêmes paramètres : distance et altitude
de l'observateur,
focale, nombre de points
de fuite de la perspective... ce qui explique quelques distorsions).
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Dans la grande
tradition d'E. Viollet-le-Duc, Louis Hedin a cherché à reconstituer
un château à la fois majestueux et vivant, n'hésitant
pas à ajouter des détails imaginaires pourvu qu'ils soient
vraisemblables. L'inconvénient est qu'il est difficile de trier
ce qu'ils ont ajouté à la réalité. Le temps
passant, une majorité de non initiés peuvent prendre ces
reconstitutions pour des gravures d'époque, réalisées
de visu.
Au risque de paraître
moins esthétique, j'ai choisi de ne placer que des détails
à peu près sûrs et de garder des couleurs schématiques.
Sur cette coupe
du donjon, L. Hédin a voûté chaque étage alors
que tous les planchers étaient en bois, sauf le plus bas qui était
effectivement en pierre. Les archives nous apprennent aussi qu'un toit
protégeait l'ensemble.
Louis Hedin
: Château d'Alençon, restauré, tel qu'il existait
au XVI ème s., lithographie Poulet Malassis et de Broisse (473
x 333 mm), Journal d'Alençon, 1855 ; Bulletin de la Société
Historique et Archéologique de l'Orne, 1890.
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