fig. 1 (1637):
La reproduction
est mauvaise mais on distingue clairement une tour assez haute, à
fût droit, sans mâchicoulis, à toiture conique simple.
Les meurtrières sont simples et alignées.
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fig. 18 : vue à partir des promenades.
Sur ce dessin idéalisé,
la tour de l'Orloge (à gauche) est pourvue de mâchicoulis.
La fig. 1 (à gauche) est certainement plus réaliste.
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Fig. 16 : la tour de l'Orloge
est à gauche.
Son sommet est arasé.
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vue 30 : équivalent fig. 18
la tour est à gauche
vue 60 : vue du
bas de la rue de Bretagne.
Les traits jaunes correspondent
à l'extrémité de la mairie.
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Histoire (extraits d'I. Chave)
En 1431, est
mentionnée l’existence
d’une tour de l’Orloge
(BNF, fr.26 054, n°
1526 (1431, n.s., 27 mars),
sur la localisation de laquelle
un devis de 1523 devrait apporter quelque lumière, sous réserve
d’un transfert d’appellation : led. Cornillet a promis
[…] fere ung mur a dos d’asne qui sera closture,
partant du chasteau au coing de la tour de l’orloge, traverssant l’estang
et la rivière de Bryante, jusques à la muraille de la ville
lequel mur sera de hauteur de deux toises […]
et aud. Mur aura troys petites arches […] pour
passer et évacuer le cours de l’eaue
(A.D. Orne, 4 E 7014 , 1523,
26 avril).
La proximité de l’étang
et du rempart de la ville qu’il mentionne, ne peut faire porter le choix
que sur la tour dite « tour Salée » par Le Queu en 1746,
ou sur celle qui, dans le parc, lui fait face. La mention de hourds du
château attenants à la dite tour de l’Orloge, en 1431, donc
à une tour intégrée à l’enceinte castrale,
implique que ce ne peut correspondre qu’à la première, dite
« Tour Salée », pour avoir abrité postérieurement
le grenier à sel de la ville.
Choix de reconstitution :
Les dessins anciens
s'accordent sur une tour assez haute, à fût droit (rayon 4,1
m) et meurtrières simples alignées.
La tour entière n'est
représentée que sur la fig. 1 (sur la fig. 7 elle est masquée
et sur la fig. 16 il n'en reste que la base). Sur la fig. 1 ses murs dépassent
le toit du groupe de bâtiments du logis et il n'y a pas de mâchicoulis
sur consoles. La toiture conique dépasse clairement de l'aplomb
des murs.
J'en déduis un sol
de circulation du sommet à environ NGF 151,40 m, surmonté
d'un parapet haut de 2,50 m creusé de créneaux hauts de 1,60
m adaptés à la pose de hourds en bois.
Côté cour,
la fig. 2 montre que la tour n'était pas complètement circulaire
mais à pan coupé avec une porte dans l'axe.
La rangée de 3 meurtrières
visibles assez haut, sur la fig. 1, côté moulin, doit se prolonger
par trois autres côté Caisse d'épargne. La fig. 18
en présente une deuxième rangée plus bas. Mais comme
c'est un document truffé d'erreurs je ne l'ai pas suivi.
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fig. 2 (1746): La
tour Salée est sous la lettre G.
Les arches dont il est question
dans le devis de 1523 sont à gauche. Je ne les ai pas représentées
car elles sont nettement postérieures à 1440.
vue 70 prise du pied de la tour
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